Présentation

Petite histoire

Ce qui me pousse à faire de la musique depuis l’enfance, c’est avant tout le lien aux autres. J’ai toujours cherché à ce que mes projets aient du sens sur le plan humain, qu’ils soient nourris par les relations et l’écoute qui se tissent avec les autres musicien.nes, mais aussi avec le public. Pour moi, la musique n’a vraiment de valeur que si elle se partage de manière sincère, collective, vivante.

Cette recherche du lien m’amène naturellement vers des projets qui dépassent la simple dimension musicale. J’aime m’investir dans des formes artistiques qui interrogent notre époque, qu’il s’agisse d’écologie, d’accessibilité à la culture, ou d’autres enjeux sociaux. Ces réflexions me guident et donnent du sens à ma démarche artistique, dépassant ainsi la question de la performance.

Mon approche de la musique est fortement influencée par les musiques et danses traditionnelles notamment françaises , que j’ai découvertes grâce à ma famille et pratiquées dès l’enfance, et qui m’ont ouverte à d’autres cultures, d’autres manières d’aborder le rythme, l’écoute et la transmission. Elles m’ont appris qu’il existe une autre manière de vivre et faire exister la musique et cette diversité continue d’influencer ma pratique tous les jours.

Je n’ai jamais cherché à me cantonner à une seule esthétique. Je ne me définis pas par une catégorie violoncelliste classique, baroque ou autre parce que je vois la musique comme un tout, un terrain d’expérimentation entre les époques et les styles. J’aime naviguer entre les répertoires, faire dialoguer les langages et laisser ces aller-retours nourrir mon jeu.

C’est pourquoi, les formes de spectacle pluridisciplinaires m’attirent particulièrement. Elles me permettent d’explorer d’autres manières de m’exprimer, de sortir du rôle strictement instrumental, et de me renouveler dans les processus de création. J’y trouve une liberté précieuse, et la possibilité de transmettre différemment.

Au fil du temps